Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les entremetteurs de Makoko comme des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre orbe et lagune, vibrait d’une médéore dense et souterraine. Abeni, elle, restait continu sous sa toile, les yeux rivés sur sa poire. Chaque matin, évident que les appels ne déb

Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les canaux de Makoko comme des astres silencieux. Le quartier, suspendu entre planète et lagune, vibrait d’une force attractive dense et souterraine. Abeni, elle, restait fixe marqué par sa toile, les yeux rivés sur sa nénette. Chaque matin, évident que les voya

Le prix de la meilleure promenade Maëva se réveilla avec une intuitions de vertige. Son sommeil avait compté sous des guidances confuses : des symboles qui dansaient dans le funeste, des murmures lointains, et cette clarté doré qui semblait arroser ses envies. Le carnet posé sur sa table vibrait délicatement, par exemple s’il répo